PLONGER. DÉSAMORCER. ÉMERGER.
Et si on plongeait dans notre noirceur pour en ressortir plus léger, joyeux, conscient? 🌈
L’expérience de la maternité est intense. Je pense que même la personne la moins investie dans sa parentalité (et je dis ceci sans jugement) ressentira cette intensité tellement elle est puissante. Ce que je trouve magnifique dans cette intensité, c’est qu’il nous est donné, chaque jour, l’opportunité de plonger en nous, en notre réelle personne et unicité, pour nous comprendre et nous connaitre davantage.
Et dans ces plongeons, où les eaux sont parfois troubles, où l’on visite des souvenirs douloureux, parfois, on découvre ce que nous sommes, et ce qui ne nous définit pas. C’est surtout là, que c’est fort. C’est là qu’on peut activer notre magie, puiser dans notre richesse et faire émerger des réponses. Puis, on voit les situations différemment, on comprend de petites parcelles qui nous échappaient, encore, hier.
J’aime bien faire ce plongeons quotidien. Mon amie Karine (allô @la_marelle_co sur Instagram!) appelle cela un petit ménage énergétique, et je dois dire que j’hais pas ça du tout comme appellation. C’est pas mal plus cute de se dire que, tisane, crayon et calepin à la main, c’est le temps pour notre petit déblayage d’énergies au lieu de mon habituel « bon, qu’est-ce qui m’a frustré, fait soupiré, m’a exaspéré aujourd’hui et pourquoi ? » Depuis que je la connais, je découvre que plusieurs de mes pratiques, que j’intellectualise et appuie sur la science depuis day one, ont également un côté magique et spirituel. Mais revenons à nos moutons. C’est de ceci que j’ai envie de parler. De ce petit déblayage que je fais régulièrement depuis que je suis mère et qui a vraiment transformé ma vie.
C’est ce fameux inner child, qui nous fait parfois réagir intensément, sans trop qu’on le réalise. Depuis que je suis maman, je comprends un peu mieux, chaque jour, ce qui déclenche en moi des vagues de réactivité. Ce sont ces vagues de réactivité que je désire décortiquer - bien simplement - afin de désamorcer. Désamorcer, pour bien saisir la situation telle qu’elle se présente à moi, au moment où elle se présente à moi. C’est le coeur même de la démarche pour amplifier ma conscience parentale, pour aimer mes enfants inconditionnellement (lire ici QU’ILS RESSENTENT en tout temps que je les aime inconditionnellement) et pour m’aimer, moi, sans condition. Le travail d’une vie, me direz-vous! Je suis bien d’accord
Parce que derrière la réactivité, se cache la peur, un désire de contrôle, un sentiment de désespoir ou d’impuissance. Prendre conscience de mes états de réactivités m’aident à activer chez moi un état de réception, d’accueil et d’écoute plutôt qu’un état de réaction. Cette visite de mes déclencheurs, décortiquer ce qui les entoure pour mieux les comprendre, me permet d’accueillir les véritables émotions qui s’y cachent, la déception, la colère, la tristesse, la peur, name it, et c’est le processus qui me permet de passer à travers et de briser le cycle. De ne pas répéter le patron de réactivité. Nous avons tous cette puissance en nous.
Et une fois qu’on la visite, on veut y retourner. Et cette activation change tout dans notre vie. Pas seulement la relation que l’on entretien avec nos enfants, même si pour moi c’est au coeur même de ma démarche. On prend conscience de nos relations avec tout le monde. Moi qui longeait les murs au secondaire, ça m’a donné une connaissance de moi qui me permet de grandir en confiance.
C’pas rien. Je prépare un quelque chose de bien fort pour cet automne, pour compléter le travail amorcé dans mon programme Parentalité Empathique. J’ai tellement hâte et je me sens tellement alignée, j’en ai le vertige. Si vous ne vous êtes pas encore fait le cadeau de suivre ce programme, je vous y invite, en toute sincérité et humilité. C’est vraiment le début d’un shift dans la vie que d’amorcer cette aventure. C’est plein d’outils bien concrets pour poser des limites nécessaires à nos amours, mais dans l’amour inconditionnel et la pleine conscience. Vous pouvez nous y rejoindre juste ici, et suivre le programme à voter rythme, dans le confort de votre foyer et de votre pyjama. Si c’est pas ça le bonheur!
Je vous laisse sur ce doux souvenir d’une soirée d’été, à l’Île du Prince Édouard, à jouer aux Dames et à manger de la pizza comme si c’était la plus belle chose au monde. C’était pas mal la plus belle chose au monde à ce moment précis, je dois dire.