DÉCOUVRIR CE QU'IL Y A DE PLUS GRAND

Un mantra que je me répète régulièrement, quand je traverse des périodes où mes enfants adoptent des comportements "dérangeants".

Observer, prendre conscience, voir au-delà du simple geste ou comportement socialement discutable que peuvent adopter nos enfants, nous permet de découvrir ce qui se passe réellement pour notre enfant. On découvre des solutions souvent très simples, qui réparent une problématique que vit l'enfant, plutôt que de simplement agir au niveau du comportement qui nous dérange.

Tsé, juste "patcher" le bobo 🙃

Les enfants - même les adultes - ne sont pas outillés pour communiquer clairement ce qui les affectent. Souvent, ils ne comprendront même pas la source de leur inconfort, de leur difficulté, de leur tristesse ou de leur colère. Comme bien des adultes!

Ces comportements dérangeant sont un moyen pour eux de nous appeler, de nous communiquer leur détresse. On peut dire que notre enfant ne nous cherche pas, mais qu'il nous appelle à l'aide. On peut se dire aussi que OUI, mon enfant me cherche. Mais il ne cherche pas à me faire suer ou à me faire vivre de la colère, il me cherche, moi, son guide, son parent, sa source d'amour inconditionnel. Il me cherche pour mon aide, pour mon réconfort, pour mon écoute et mes propositions. Et qu'est-ce qu'on fait, souvent? On répond à cette détresse avec tout sauf de l'amour inconditionnel.

Chaque fois (ou presque, allô, moi aussi je deal avec toute sorte de shit haha!) que mon enfant me cherche, ou cherche un de ses frères, j'essaie de prendre une pause, de prendre une grande respiration, et de voir au-delà de ce simple geste, qui dérange (ou qui fait mal, ou qui brise). Il y a TOUJOURS quelque chose derrière, de plus grand, de plus important.

C'est mon rôle de séparer cette plus grande chose du geste. De guider mon enfant vers des gestes appropriés pour exprimer ce qu'il ressent. D'accueillir pleinement et totalement ce qu'il ressent. De créer de l'espace pour qu'il le dépose. Puis de l'aider. À réparer, à trouver des solutions, à poser d'autres gestes pour appeler à l'aide, la prochaine fois.

Je veux que mes enfants sachent qu'ils pourront toujours m'appeler à l'aide, même s'ils le font avec des gestes socialement inappropriés. Je vais toujours leur créer cet espace (et les guider vers d'autres gestes, évidemment). Mais il faut d'abord accueillir l'enfant qui perturbe, qui dérange, qui fait mal. Il appelle à l'aide.

Je vous le promet mes beaux amours. Je fais de mon mieux, du moins. Je vous promets de continuer, chaque jour, à travailler l'expansion de ma conscience parentale pour vous accueillir, m'accueillir, guérir et vous infliger moins de conditionnement toxique.

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