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Les enfants sont hors des écoles.
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Loin de la compétition. Des évaluations. De la comparaison.
Loin de ce moule inconsciemment forgé depuis des décennies.
Comme s’il n’y avait qu’une façon de vivre.
Une façon de réussir.
Une seule façon d’être quelqu’un.

Pu de sport de compétition, où le succès de l’un se fait au détriment, à la perte de l’autre.
La pression d’être en retard, de ne pas faire assez.
Tout ça, c’est le temps de le réévaluer.

Pour une fois, les enfants ont la possibilité d’ÊTRE.
De se découvrir.
De s’explorer.

Nous, adultes, à travers nos responsabilités de la journée, nous pouvons les guider à travers cette opportunité inégalée.
La possibilité de se déployer à leur propre rythme, d’écouter leurs pulsions naturelles, leur curiosité qui, avant d’être conditionnée à ne pas dérangée, était exponentielle.
Vous vous rappelez de la période du pourquoi de la petite enfance ?

Les enfants veulent saisir le monde qui les entourent, s’y intéressent profondément. Au-delà de l’obéissance immédiate, de la docilité tant attendue des enfants dans le monde, il y a un être entier qui se déploie, qui s’exprime, qui se construit.

Quand on essaie de tout contrôler en tant que parent, on s’épuise totalement. En mettant en priorité la docilité et l’obéissance des enfants, on s’épuise, on se morfond, on se sent incompétent, on culpabilise. Et parallèlement, on conditionne nos enfants à ne plus s’écouter, ne plus se comprendre, à être déconnecté de qui ils sont, profondément, à ne plus voir l’autre pour le comprendre.

Vous vous sentez peut-être dépassés, en ce moment, par le fait d’être à la maison à temps plein avec les enfants. C’est correct, vous n’êtes pas seuls. Je reçois des messages tous les jours à ce propos.

Dans un monde où nous ne sommes plus habitués et disposés à vivre nos vies AVEC nos enfants, il peut devenir challengeant et déstabilisant de se retrouver avec eux tout le temps. D’apprendre, nous-mêmes, cette danse magnifique entre l’attention qu’on leur porte et ce que nous désirons/devons accomplir. Parallèlement, pour l’enfant qui n’a jamais passé beaucoup de temps à la maison, c’est aussi un apprentissage. Un grand cadeau, à mon avis, de disposer de ce temps précieux pour se découvrir, mais tout de même un apprentissage de savoir comment se retrouver, se poser, se respecter, respecter l’autre et s’occuper, selon ses envies et ses responsabilités au coeur de la cellule familiale. Au coeur de l’équipe qui constitue une famille.

Avec notre amour, notre empathie et notre leadership.

On entame la 4e semaine de confinement. J’espère que vous commencez à vous sentir bien dans votre cellule familiale, malgré les circonstances. C’est un magnifique temps pour prendre un pas de recul sur la vie qu’on menait, il y a quelques semaines. Pour réévaluer, revoir, rêver. Pour s’outiller, aussi, concrètement. Car, oui, c’est plus que possible.

Comment puis-je vous aider ? Je suis là, du mieux que je peux, pour partager ce que j'ai à partager, vous inspirer, vous outiller. Du mieux que je peux. Avec tout mon coeur.

Elisabeth Simard