CHANGER NOTRE REGARD SUR L'ENFANT, HEAL HUMANITY

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WE NEED TO SHIFT HOW WE SEE OUR CHILDREN SO WE CAN HEAL HUMANITY AND EVOLVE THE PLANET

- Dr. Shefali Tsabary

C’est notre nouvelle réalité. À tous.

À la maison, avec les enfants. Isolés physiquement des amis et de la famille.

Il est temps plus que jamais de changer de paradigme éducationnel et de transmuter le regard que nous posons sur nos enfants en quelque chose de plus grand.

Nos peurs - lire ici nos difficultés quotidiennes avec nos enfants - nous transmettent des messages de la plus grande importance. En prenant le temps de refléter sur les déclencheurs de nos journées, nous pouvons alchimiser ces peurs et transformer nos visions, nos ressentis face à nos enfants. Et un jour, tranquillement, on réalise que ces peurs nous ont quittés. Peu à peu. Les déclencheurs s’estompent doucement.

Quotidiennement, si je me sens déclenchées par un moment avec mes enfants, je tente de me rappeler que les comportements de mes enfants me renseignement sur leur environnement intérieur.

J’essaie de me rappeler que mes déclencheurs M’APPARTIENNENT. La preuve ? Ce qui ME déclenche, ne déclenche pas mon amoureux ou mon amie. Ouais, à chacun ses déclencheurs…pourquoi ? Parce qu’ils sont liés à NOS histoires, à NOS vécus, à NOS perceptions de l’enfant, de l’éducation, de notre rôle parental. Ils sont liés à NOS peurs à nous et à NOTRE peur de ne pas être assez. À. Nous.

Les émotions que vivent mes enfants dans un moment présent ne m’appartiennent pas. Je n’ai pas à le rejoindre dans la tempête, je peux demeurer calme (équanimité!), solide, ancrée. Tel un phare dans la tempête, qui le guide tranquillement vers la rive, là où c’est calme, posé et où il sera écouté et rassuré.

J’accepte mon enfant dans son entièreté. Il n’est pas moi. Il est ce qu’il est. Entier. Suffisant. Amplement. Grandiose. Même quand il ne fait absolument rien de spécial. Surtout quand il ne fait absolument rien de spécial.

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J’honore mes propres émotions. Je les comprends, les accueille, les laisse vivre et me quitter.

Je connecte profondément avec mon enfant, dans le moment présent. Que ce soit dans une activité partagée ou juste par le fait d’être, dans la même pièce, ensemble. Une connectivité passive, tout aussi profonde. J’alterne.

Je les guide, du mieux que je peux. En posant un regard empathique, ouvert et accueillant sur eux. Je me rappelle que je suis bien en masse et que je n’ai pas à en faire plus. Ce que j’ai à faire, c’est être, en pleine conscience. Avec moi et avec eux. Toi aussi, tu es assez. Just so you know.

C’est tout. C’est gros. Ça semble rien. Et pourtant c’est tout.

Demain c’est le début d’une nouvelle semaine de cette nouvelle réalité que nous partageons tous, maintenant.
Restons connectés.

Elisabeth Simard