GLYCÉRÉ D'ÉCHINACÉE POUR LES RHUMES #JOURNALDUPOTAGER

Déjà la fin du mois d’août et la rentrée scolaire qui arrive. On le sent, avec le petit air frais du matin et du soir qui s’est installé rapidement parmi nous. Je l’aime assez, cet air frais!

Côté potager, nous sentons la “fin” de ce premier cycle qui arrive à grands pas, malgré les plantations d’automne qui seront disponibles encore jusqu’en octobre je crois bien. Même aux premières neiges pour les carottes et le chou frisé. Bref, ce n’est pas fini, mais pour plusieurs plantes, la fin approche clairement!

Les apprentissages sont nombreux et grands. suite à cette première expérience de potager d’une certaine ampleur.

J’ai voulu documenter le tout ici, mais j’avoue que j’ai passé si peu de temps à l’ordinateur cet été que ça n’est juste pas arrivé. J’ai envie de rattraper tout ça un peu!

Doucement, je vais essayer de documenter mes pensées ici, à rebours, autant pour avoir une place pour me référer l’an prochain lors de la préparation du prochain potager, que pour vous partager nos vécus, nos aventures, nos utilisations de tout ça puisque je reçois énormément de question. Et si je peux inspirer ne serait-ce QU’UNE personne à se lancer dans l’aventure d’un potager, même le plus petit qu’il soit, je serai vraiment heureuse puisque c’est tout simplement magique.

Aujourd’hui, je partage avec vous ma première expérience avec le glycéré d’échinacée.

C’est la première année que je cultive moi-même plusieurs plantes médicinales et ça serait vous mentir de vous dire que je ne suis pas rendue complètement obsédée par l’herboristerie. Quel monde fascinant!

J’en étais déjà adepte, j’achetais plusieurs herbes et fleurs séchées à l’épicerie bio en vrac de mon ancien quartier. J’ai commencé à m’intéressée à l’herboristerie il y a 8 ans, lorsque j’étais enceinte d’Henri et que ma collègue du moment, herboriste de formation, m’avait conseillé tout plein de plantes pour m’aider avec ma grossesse. Ses conseils judicieux avaient vraiment fait une énorme différence dans ma vie.

Bref, pour vous mettre en contexte, je bois de la tisane pour m’aider depuis quelques années, mais sans faire de grandes recherches et surtout, sans les cultiver ou les cueillir dans la nature moi-même. C’est seulement cet été que je me plonge dans la culture de certaines de ces belles plantes moi-même, que je cherche les champs et les sous bois l’oeil et le coeur ouvert dans l’espoir de déniché une plante et en honorer la médecine. J’ai donc TOUT à apprendre encore!

Tout ça pour dire que sur mon terrain, j’ai un beau bosquet d’échinacée. Il est magnifique! Je suis très contente de pouvoir bénéficier des services de cette magnifique plante directement de chez moi. Pour ma première expérience de production, je me suis tournée vers le glycéré d’échinacée, qui nous servira autant aux enfants qu’à nous, adultes, à prévenir les rhumes et autres petits virus du système respiratoire. On peut l’acheter un peu partout en magasin naturel (Du côté de la Clef des Champs, entre autres), mais évidemment que j’ai eu envie de le faire moi-même! Le plaisir de découvrir ces savoirs traditionnels, le côté #frugalitéconsciente qui vient avec ce genre de projets et bien sûre cette connexion directe à la terre et à ses multiples cadeaux, cette connexion dont j’ai besoin chaque jour. Pas mal ma définition d’une vie simple et connectée!

L’échinacée est Anti-inflammatoire, Immunomodulatrice, Antivirale et Antibactérienne. C’est la synergie de tout ça qui aide à prévenir les infections respiratoires, entre autres.

J’ai fait plusieurs recherches pour me renseigner adéquatement, et j’utilise la glycérine végétale de la boutique MAUVAISES HERBES, tenues par les merveilleuses femmes derrière Les Trappeuses pour le fabriquer. D’ailleurs, leur site regorge d’informations extrêmement pertinentes et j’ai très hâte de posséder leur livre, que je mets sur ma liste d’idées cadeaux depuis sa sortie haha! Pour la recette, j’en ai trouvé plusieurs sur le web et j’ai combiné les différentes informations retrouvées. En gros ça revient généralement à la même chose : de la glycérine végétale, de l’eau bouillie, des fleurs fraichement cueillies et des racines nettoyées. Mettre en pot et macéré 4 à 6 semaines.

Ce que je ne savais pas, c’est que l’échinacée est généralement super mal utilisée. Il faut extraire sa médecine après la cueillette car elle perd une grande partie de ses principes actifs lorsque séchées. Il faut donc une plus grande quantité d’échinacée séchée que fraiche pour avoir le même résultat.

Aussi, une grande partie de sa médecine ne se trouve pas dans la fleur mais bien dans la racine. Je vais donc suivre les conseils d’Estelle des Trappeuses, et ajouter des racines hachées au couteau dans mon glycéré quand la saison va avoir un peu avancée. Je ne veux pas faire mal à mon beau bosquet, je ne vais en prendre qu’une petite portion seulement pour ce médicament et laisser mon plan repousser dans toute sa splendeur l’an prochain. C’est fou la quantité d’abeilles, de bourdons et de papillons que l’échinacée attire, en plus de sa grande beauté. Je vais donc respecter ma plante en n’en prenant qu’un tout petit peu!

Voici quelques images de ma première expérience pour le fabriquer. C’était méga zen! Présentement, mon glycéré macère dans la cuisine, où je peux lui jeter un coup d’oeil quotidien (et le brasser aussi!) et sera prêt à la fin du mois de septembre, parfait timing pour PRÉVENIR les rhumes d’automne, les infections des voies respiratoires du système supérieur.

Ça sent déjà super bon!

Ce que je trouve intéressant avec l’échinacée (et autres plantes ayant ce type de propriétés) c’est qu’elle stimule la première ligne de défense du système immunitaire. Je ne suis pas du tout une pro, consultez des herboristes qualifiés pour en savoir plus, mais je trouve intéressant de savoir que le système immunitaire est comme une armée avec plein de spécialités. Et que cette plante stimule la première ligne de défense, donc c’est super intéressant d’en prendre pendant quelques temps quand on voit les rhumes commencer à s’installer autour de nous mais qu’on ne l’a pas encore attrapé. Ou encore aux tout premiers symptômes.

Je vous tiens au courant pour la suite de l’aventure!