#FÉVRIERSANSACHAT // BILAN MI-FÉVRIER DE SARAH

C’est la mi-février et Sarah de Simplement Sarah nous revient avec son bilan mi-parcours de son février sans achat! (pour lire la première partie du défi, c’est juste ici!)

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Nous sommes le 13 février, soit environ à la moitié du mois. Ça fait plus de deux semaines que je me suis mise au défi de ne dépenser que l’essentiel, vraiment. J’en avais tellement de besoin, encore plus que je ne me l’imaginais.

Ce mois-ci, c’est pour moi un mois d’introspection, un mois de réalisation personnelle. Il me reste encore deux grosses semaines à mon projet sans dépense et présentement j’ai juste envie qu’il continue pour tous les autres mois. Je suis reconnaissante d’avoir permis à ma petite voix intérieure de parler et de l’avoir écouté. Celle qui m’envoyait des signaux, qui me disait qu’elle avait l’impression que je m’éloignais de ce que j'aspire si fort à bâtir au quotidien : une vie dans la simplicité.

Bien sûr, rien n’est parfait (et c’est bien correct comme ça). D’ailleurs, je dois avoir souvent une conversation avec moi-même pour me le rappeler (je suis très autocritique de ma personne). J’ai le droit à l’erreur, le droit d’avoir l’impression de retourner en arrière parfois, de me remettre en question : on est ici pour apprendre et évoluer. 

Alors voici mon bilan jusqu’à date :

  • Le montant de 160$ d’épicerie que je me suis fixé est réaliste et me donne aussi certains défis : à la fin de la semaine, je dois utiliser davantage mon imagination, surtout pour les lunchs d’école. Je dois être vigilante sur la répartition de la nourriture au courant de la semaine. Mon garde-manger commence à être vide d’essentiels comme les farines, les huiles, etc.

  • J’ai dépensé un gros 4$ en extra d’épicerie pour la deuxième semaine, car je n’avais pas bien planifié le temps et j’ai dû acheter une petite collation pour nos trois enfants.

  • Mon regard est plus ouvert sur ce que j’ai déjà. Par exemple, nous avons utilisé la salle de cinéma offerte gratuitement par le complexe où nous habitons. On a fait notre pop-corn, on s’est apporté des couvertures et des petits cœurs à la cannelle. Mais honnêtement, pas de besoin absolument d’une salle de ce genre pour passer un moment magique et différent, simplement changer le quotidien et créer une nouvelle expérience. 

  • Les enfants ne se sont même pas rendus compte que nous ne dépensions plus car, payantes ou non, les activités avec notre présence sont ce qu’ils désirent réellement. 

  • J’ai réalisé qu’on est bien à la maison, à ne pas faire grand-chose. Je le savais déjà, mais je suis reconnaissante d’avoir un chez-moi qui m’inspire, m’apaise et me rend heureuse.

  • Mon esprit est plus ouvert à la créativité et au besoin de m’accomplir car il n’est pas occupé à se remplir constamment de besoins. J’ai réparé, réorganisé et désencombré davantage la maison.

  • Mais, j’ai encore des pensées pour certains besoins qui me semblent inutiles. Un mois sans achat me permet de reconnaitre que j’ai encore ces envies, mais me permet également de les contrôler et de les rediriger ailleurs.

  • Je suis plus apte à établir mes réels besoins et ceux-ci sont plus enclins avec mes valeurs fondamentales : j’ai, par exemple, le projet d’un jardin sur notre balcon et beaucoup d’idées mijotent dans ma tête. J’essaie de penser à une idée jolie, pratique et économique de nous créer un petit paradis d’apprentissages et d’abondance.

  • Je suis plus posée face aux achats : j’essaie de voir si je ne posséderais pas quelque chose qui pourrait remplacer le besoin que j’ai et ça porte fruit. 

  • J’ai réellement l’impression d’être sur la bonne voie, c’est positif !

Et vous, avez-vous pris l’initiative de faire un mois frugal, en partie ou totalement ? Si oui, qu’avez-vous réalisé depuis le début de votre défi ? Quels sont vos bons coups et ce que vous trouvez le plus difficile?

On se revoit à la fin de février, pour le bilan final de mon #fevriersansachat.

- Sarah