Notre activité du jour ce matin a été d’explorer l’arrivée du printemps. Nous avons sorti nos livres préférés et nous nous sommes installés à la table pour explorer. Henri a choisi d’illustrer le phénomène de l’équinoxe. Paul a choisi d’illustrer des scènes printanières, comme le ménage du terrain, les plantes qui commencent à pousser, les oiseaux qui pondent leurs oeufs. C’était doux, plein de découvertes et d’échanges. Pour le reste de notre journée, ce sera jeux libres de mon coeur, jeux extérieurs, soin des semis, dîner et nettoyage, repos, cuisine de petits gâteaux pour célébrer l’équinoxe puis jeux extérieurs. Pour moi, tout ça, c’est plus que suffisant. Nous jasons, nous rions, nous explorons.

Nous adorons ce livre pour en apprendre plus sur l’Équinoxe du Printemps.

Quand nos enfants sentent qu’on est ok avec la situation, qu’on en crée le meilleur selon ce qui nous est possible dans le moment, ils sont eux aussi, ok. Bien en-dedans. Alimenter l’anxiété et la peur exacerbera l’état d’intensité à la maison. J’essaie de prendre un pas de recul, lorsque je sens la peur m’envahir. Je prends ma micro-pause. Elle est utile, que ce soit dans l’intensité avec les enfants ou si mon esprit pense à la situation mondiale du moment. Cette micro-pause me permet de voir la situation pour ce qu’elle est : une pause. Un moment pour ralentir (ça, c’est bon, ça ne change pas grand chose pour nous), pour se (re)découvrir dans notre parentalité, notre rôle de guide auprès de nos enfants. En connectant profondément avec nos enfants (et ça, ça ne veut pas dire de faire le géo devant notre enfant ou de transformer notre maison en camp de vacances!), la coopération apparait. Le calme intérieur se cultive. Le contentement s’imprègne en nous.

J’essaie de protéger le coeur de mes enfants en commençant d’abord par protéger le mien. En me donnant un cadre positif et confortable, qui laisse de la place à l’émergence de ce que je ressens, profondément, sans tomber dans la réactivité. J’accueille, je vis, je RELEASE. Cette micro-pause que je pratique dans ma parentalité empathique depuis des années est encore puissante et nécessaire dans les temps qui courent. Et ça fonctionne. Avant-hier, je ne l’ai pas pratiqué. J’ai laissé ma tristesse et mon inquiétude m’envahir et j’ai passé une partie de la journée à réagir à ce qui se présentait plus qu’être dans le moment présent et l’accueil. Hier, j’ai changé mon état d’être. Aujourd’hui aussi. Et c’est doux, c’est bon, c’est fluide..

Ça change tout.

Équinamité.

Parentalité Empathique et Consciente - pour moi et pour eux.

Lumière. Parce que oui, ça aussi ça joue sur mon état!

Bon printemps, gang!