POTTY TRAINING | S'ORGANISER

Une grosse étape dans la vie d’un petit : apprendre à être propre ! H, du haut de ses 27 mois, je dois dire qu'il était plus que prêt à faire le saut. Quand j'ai partagé cette parcelle de nos vies sur Instagram, on m'a demandé de partager nos trucs. Comme toute maman d'un premier, je ne sais pas de quoi je parle plus qu'une autre, mais bon, je vous partage tout de même notre petite expérience très positive. En espérant vous inspirer ou vous aider un peu. Personnellement, je lis beaucoup de blogue et ça m'aide alors si je peux rendre un peu la pareille, ça vaut le coup!

Alors voici.

Comme pour toutes grandes étapes, je me suis renseignée avant de débuter. J'ai lu quelques articles pertinents sur le web, j'ai préparé notre environnement puis on s'est lancé. Voici comment on s'y est pris. (Cet article est fortement inspiré de celui-ci, qui m'a grandement aidé à préparer ce changement pour H). D'abord on parle un peu d'organisation et demain je parlerai de comment on a fait.

 Dans la salle de bain, je garde sous la main ce siège de toilette, un marche-pied pour que H s'y installe avec un peu d'aide et éventuellement seul, ainsi qu'un panier, à côté de la toilette, contenant des livres et des petites culottes de rechange. Le robinet, le savon pour se nettoyer les mains et une serviette pour se les sécher lui étaient déjà disponibles alors aucun changement de ce côté. Également disponibles pour H, des guenilles et du nettoyant pour nettoyer les inévitables petits dégâts.

Comme nous passons le plus clair de nos journées (dehors) au rez-de-chaussée (salle à manger, cuisine et salon), j'ai installé un petit pot (celui-ci, que j'adore. Il est ergonomique, confortable et bien conçu pour un petit garçon) dans un coin. Là aussi, il y a un panier contenant des livres, des petites culottes et des pantalons de rechange ainsi qu'un rouleau de papier de toilette.

Encore une fois, l'accès à l'évier pour se laver les mains était déjà installé, l'habitude déjà implantée (ou presque) alors pas de changement ici, seulement une habitude de plus à intégrer. Ses articles pour nettoyer les dégâts (linges et nettoyant) étaient également déjà disponibles alors il n'y a pas de changement de ce côté.

Finalement, comme H était malheureusement sorti de sa période d'intérêt naturel (on en jase demain), j'ai dû lui parler longtemps et en détail de tout ce processus. J'ai essayé de mettre l'emphase sur son bien-être à lui, puis j’ai laissé les choses couler, afin que la fierté provienne vraiment de l'accomplissement du geste et non pas de moi qui fait la cheerleader autour de lui.

Aussi, bien avant de lui proposer le petit pot, j'ai commencé à lui changer la couche debout, même lors de grosses jobs (quelque chose de conseillé apparemment dès qu'ils se tiennent debout). Ça faisait quelques temps que H luttait lorsqu'il était temps de se faire changer. Le faire debout aide à le garder calme et ça ressemble plus aux actions posées associées aux petites culottes.

Côté petites culottes, je dois dire que ces culottes d'entraînement sont géniales. Elles absorbent un bon pipi, donc limite les dégâts un peu, mais H se sent en bobettes et ressent immédiatement l'affreuse sensation d'uriner dans sa culotte. J'en ai quelques-unes, les autres sont des bobettes ordinaires.

 

Encore une fois, dans un esprit d'apprentissage de l'autonomie, je lui fait pratiquer régulièrement de baisser et remonter ses bobettes lui-même mais aussi ses pantalons. Durant cette période, je ne lui mets que des pantalons mous à taille élastique, le temps qu'il s'habitue à se retenir le temps qu'on descende les pantalons. Il est fier comme paon quand il les remonte tout seul.

Finalement, nous avons acheté un petit paquet de "pull ups" pour la nuit. On va se donner une petite chance. Toutefois, on lui dit que ce ne sont pas des couches, que ce sont des bobettes spéciales de dodo et qu'il ne faut pas faire pipi dedans non plus. Ça l'air de fonctionner. Elle est presque toujours sèche quand il se lève le matin et qu'on se rend à la toilette pour le pipi du matin. Évidemment, on jase constamment du fait que c'est terminé, les couches. Il n'y en a plus.

Ouélà. À demain, pour l'aventure! OUH!