Elisabeth Simard

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TEARS ARE THE HEALING, NOT THE HURTING


J'ai toujours été jugée parce que je pleure facilement et régulièrement. Bien que dans mon enfance et adolescence je me sois accumulée bien des façons de me protéger, je donne un giga high five à cette moi du temps qui n'a pas renflouée ses larmes lorsque le besoin se faisait sentir. Même si elles ne m'ont pas directement aidée lorsque je me faisais écoeurée ou parler trop fort dans un argument, qu'elles émergeaient à la place de ma parole, elles étaient là pour me permettre d'évacuer le trop plein pour ensuite rassembler ma pensée et ce que je désirais réellement. Je passais à l'action - généralement silencieuse - par la suite.

Elles m'ont permis des bold move à l'adolescence, et à l'âge adulte, puisqu'elles évacuaient mon trop plein dans le moment présent.

Ça ne m'empêche pas d'avoir eu à apprivoiser les larmes de mes enfants dans certaines situations qui réactivaient de vieilles douleurs, et en accueillant LEURS larmes sans les juger, en les berçant littéralement ou métaphoriquement, je me suis bercée en même temps, j'ai accueilli et ré-accueilli MES larmes salvatrices à moi aussi.

Pleurer d’overwhelm? De l’autre côté se trouve la motivation pour poser des actions concrètes pour simplifier et ralentir notre vie de famille.

Pleurer de vieilles douleurs émotionnelles? Reparenting et bercements intérieurs de façon radicale.

Pleurer d’incompréhension devant certains traits d’enfants, de bébés etc.? Actions concrètes d’apprentissages des réels besoins des enfants, d’évolution parentale et d’amplification de notre force intérieure.

Pleurer devant du non respect ressenti? Des boundaries strong et conscious 💪🏻

Pleurer. Ce n'est pas faible, c'est une FORCE. Montrons à nos enfants, à nos garçons comme à nos filles, que pleurer est un processus sain et nettoyant, porteur et libérateur. Ce n'est pas faible, ce n'est pas bébé, ce n'est pas pleurnichard. C'est une force.

Accueillons <3