LE SOMMEIL DES PETITS - NOTRE "MÉTHODE"
LE SOMMEIL! My god, quel sujet chaud. Aujourd'hui, je parle du sommeil MAIS ce n'est pas pour faire une mommy war sur laisser pleurer son enfant ou non. Faites ce que vous voulez!!!!!! Soyez svp ouvert à la discussion et aux différences. C'est une zone d'ouverture ici, c'est hyper important. Je partage aussi cette vidéo hyper personnelle par rapport à Oscar qui fait maintenant des nuits "d'adultes", suite à une publication que j'ai fait cette semaine sur Instagram qui a suscité tellement de réactions, c'est fou! Merci pour tous les bons mots, wow. Merci! Mon partage a généré un tas de demandes à savoir qu'est-ce qu'on a fait pour qu'Oscar dorme. OUF ahah! VOILÀ ce que j'ai à en dire.
Chaque enfant et chaque famille est unique, c'est pour cette raison que je ne crois pas qu'il existe une seule recette pour tous en ce qui concerne le sommeil d'un bébé ou d'un tout-petit, voire d'un enfant. Malgré cela, il existe des possibilités pour accompagner son enfant dans la douceur tout en l'aidant à s'outiller pour apprendre, lentement et au fil de ses capacités, à dormir de plus en plus longtemps et profondément.
Dans cette vidéo, je vous partage ce que nous avons fait pour accompagner Oscar dans son apprentissage du sommeil. En réalité, nous n'avons pas fait grand-chose à première vue. Nous avons :
travailler notre attitude (notre mindset, c'est la clé) ;
affiner notre observation de l'enfant selon ses particularités ;
miser sur l'importance de se faire un plan de match, aussi subtil qu'il soit. C'est primordial pour passer à travers cette épreuve difficile qu'est le grand manque de sommeil. Pourquoi un plan de match? Parce qu'en pleine nuit, quand on ne dort pas vraiment depuis un bon moment, on n'en peut plus en tant qu'humain et on perd de vue toutes nos intentions, nos connaissances, notre bienveillance même ;
approfondi nos connaissances sur le sujet du sommeil du bébé et de l'enfant pour mieux discerner ce qui est normal versus ce qui est attendu par notre société actuelle (basée pas mal sur la performance et l'égo, hein!) ;
revoir et solidifier notre rythme familial, car il influence grandement la qualité et la quantité de sommeil qu'un enfant peut avoir ;
ne rien prendre pour acquis. Dans la petite enfance, le sommeil va et vient en fonction de différents éléments tout à fait normaux. Une fois de plus, se renseigner goes a long way! Demeurer sensible et essayer de comprendre la problématique qui se cache derrière le comportement (refuser de dormir, se réveiller la nuit, etc.).
revoir sa perception des pleurs d'un enfant. Si on décide de ne pas laisser un enfant pleurer, a-t-on tout de même la perception que notre job est d'absolument stopper les pleurs? Parfois, est-ce que notre bébé a simplement besoin de pleurer et que notre job à nous est d'être présent pour lui, plein d'empathie et d'amour mais pas d'absolument arrêter les pleurs par des shhhhhh shhhh, du berçage, une suce ou l'allaitement? Des fois, pleurer un bon coup, ça fait du bien, et ça se peut que ce soit ÇA le besoin de son enfant à ce moment précis (évidemment, on s'assure que les besoins de base soient combler et on est plein de présence et d'amour là-dedans) - JE SAIS CE BOUT LÀ EST TOOOOOOOOOFFF.
faire confiance à son enfant.
C'est donc VOUS qui saurez si votre enfant a besoin d'être bercé ou si c'est clairement une habitude, d'être allaité ou si c'est clairement une habitude, etc. Je suis persuadée qu'on ne peut pas gâter un bébé par trop d'amour, mais je crois aussi que si on n'est pas assez attentif, on peut créer de nouvelles situations qui ne répondent pas nécessairement à ses besoins et qui ne nous aident pas non plus à dormir mieux.
Le percevez-vous comme un pauvre bébé qui doit être sauvé? Avez-vous un échappatoire si vous êtes à bout de vos ressources? Faites un plan, aussi simple soit-il, ça fait vraiment du bien. La réalité va varié selon l'âge de votre bébé, son poids, ses habitudes alimentaires, ses "dépendances, etc. Parmi les choses à observer, c'est par exemple s'il est possible d'utiliser la petite fenêtre entre le début de l'endormissement et le sommeil comme tel pour déposer votre bébé (ou non!), d'observer si votre bébé a des problèmes de digestion (Oscar a souffert de reflux gastro-oesophagien sévère et d'intolérances à la protéine laitière et de soya - essayez donc de dormir avec ces problèmes ayayaye!), s'il mange assez, s'il a peur ou s'il est anxieux, etc. Par exemple j'ai lu quelque part que certains bébés prématurés pouvaient avoir peur de l'endormissement comme tel, du laisser-aller que ça demande, comme un instinct de survie pour éviter la mort. Ça peut aider notre mindset pour l'aider à prendre confiance durant cette étape, par exemple.
Un autre aspect que je trouve vraiment important est de s'informer adéquatement sur ce qui est normal en terme de sommeil de l'enfant versus les idées préconçues, les constructions sociales et les informations désuètes qui sont encore véhiculées malheureusement.
POUR S'INFORMER :
The No-Cry Sleep Solution: Gentle Ways to Help Your Baby Sleep Through the Night d'Elizabeth Pentley
Nighttime Parenting : How to Get Your Baby and Child to Sleep de Dr Sears : un bouquin très simple à lire pour comprendre rapidement les bases de la structure du sommeil dans le cerveau à différents âges et pour avoir plusieurs idées pour s'adapter en tant qu'adultes à ces différentes phases.
The Baby Sleep Book: The Complete Guide to a Good Night's Rest for the Whole Family de Dr Sears
Helping Babies Sleep (With Empathy And Compassion) de Janet Lansbury
7 reasons to calm down about babies crying de Janet Lansbury
Le travail d'accompagnement que fait cette baby coach