Elisabeth Simard

View Original

JANVIER : LE JEU DE LA FRUGALITÉ

C'est le mois de janvier.

Comme pour plusieurs, la fin du mois de décembre a été un moment de retrospective puis de ce qu'on envisage pour 2017. Une des choses que je n'ai pas mentionné dans mon billet "De 2016 à 2017", c'est le petit défi que mari et moi nous sommes lancés pour le mois de janvier. Si vous me suivez sur Facebook, vous l'avez peut-être vu passer : on s'est mis au défi d'être le plus frugaux possible.

Oh yeah. Rien de plus sexy que d'être frugal, hein? 

Inspirés par les Frugalwoods - un de mes blogues préférés qui aborde le sujet de la simplicité mais d'un point de vue finance et économie personnelles - on a décidé de se tester. De voir à quel point on est capable de ne pas dépenser ou de dépenser le moins possible pour le mois de janvier. Pour tous les comptes de dépenses, là.

On est déjà pas pire économe, sans toutefois se sentir privé. Comme on aime se lancer des défis! Et puisque c'est un défi, on remet tout tout tout en question et on évite bien des choses (enfin, on veut, on est juste le 3 janvier) et à la fin du mois, j'espère que nous aurons fait des apprentissages intéressants, qu'on aura cheminer un peu plus. On laissera de côté ce qui ne nous rend pas heureux et on ancrera les nouveaux changements qui nous conviennent. 

Il n'est pas question de lister des achats et de se lancer dans la folie le 1er février. Non, non. L'idée c'est surtout que ça va nous donner des idées, ça risque d'être difficile aussi. Ce matin, nous sommes allés à la bibliothèque en famille, et c'est fou comme j'avais envie d'un cappuccino. Je m'en suis passée, mais pas sans m'être essayé quelques fois auprès de l'amouroux! Pratique, être deux pour relever ce défi.

Je sais déjà qu'une de mes dépenses principales est faite dans les petits cafés du quartier. J'espère que ça mettra en évidence d'autres dépenses dans notre budget qu'on pourra réduire ou éviter. Je suis déjà nos dépenses en les notant dans un fichier Excel depuis un peu plus d'un an maintenant (et vous dire que j'aime ça, vous m'aimez pareil?), j'espère bien voir une différence à la fin de ce Uber Frugal Month.

Comme pour le désencombrement, ça remet les choses en perspectives, ça nous pousse à questionner encore plus notre consommation. On a envie de se mettre au défi - c'est donc supposé être un peu difficile! - et je suis certaine que, comme pour plusieurs changements découlant de notre simplification qu'on a fait depuis quelques années, certains demeureront après le défi.

Ce qui ne nous plait pas et ne nous rend pas heureux : out! C'est un jeu.

Aussi, je ne perdrai pas de vue l'importance de la qualité si jamais il faut réellement acquérir quelque chose et qu'une option durable et cohérente avec nos valeurs est plus dispendieuse qu'une option moins responsable. On aspire à revoir toutes nos dépenses, mais les dépenses qui demeurent, de les faire adéquatement.

Parmi les défis que je vois : la fête de mon beau Henri le 11 janvier prochain, réduire un peu plus encore la facture d'épicerie et revoir les dépenses liées à mon blogue et mes sites de photographe professionnelle. Oh et ça l'air qu'on attend un bébé d'ici 8 semaines...mais on a rien besoin vraiment à part quelques couches nouveau-né.

Je note ici quelques trucs, soit qu'on applique déjà ou qu'on aimerait appliquer (certains sont inspirés des Frugalweirdooooos et nous rejoignent beaucoup!), si jamais vous avez envie d'embarquer dans le défi :

  • On ne dépense pas, tout simplement, la plupart du temps. On ne devient pas fou fou si il y a des rabais. Et on le sait, c'est le temps des rabais! On a présentement aucun réel besoin alors on achète juste rien. How cool is that!

  • On ne va pas dans les centres d'achat. C'est assez simple. On est pas soumis à la tentation et on demeure détacher de potentiels faux besoins.

  • On fait l'épicerie avec une liste (ça et planifier les repas fait une énorme différence pour la tête, le stress lié aux repas et pour les dépenses!) - pis évidemment, on cuisine nous-même le plus possible!

  • Quand on a une petite impulsion, on attend. Souvent, ça passe tout seul.

  • On s'organise. On apporte les lunchs, des cafés pour emporter de la maison, on prépare des collations santé pour les enfants (des crudités et des fruits, on en mange une quantité industrielle chaque jour ce qui nous empêche d'acheter des choses toutes faites lors de nos sorties ou même à la maison!)

  • Si on a vraiment besoin de quelque chose, on va regarder du côté du troc, puis des ressourceries de quartier avant d'envisager du neuf.

 

Comment on s'est préparé à ce défi?

On note déjà toutes nos dépenses et on a un budget mensuel. C'est le premier pas essentiel pour prendre le contrôle de nos sous! Tout noter, pour le savoir pour vrai. Pas besoin de le faire en continu, un mois ou deux suffis. Sinon, c'est trop facile d'être dans le déni. Ça parle tellement sur nos habitudes et comment un petit 5 $ par-ci par-là, ça monte vite!

J'ai bien aimé ces idées des Frugalwoods : catégoriser la liste de nos dépenses en trois catégories, une fois notre budget établi :

  • les dépenses fixes obligatoires (des dépenses difficiles à modifier sans grand changement comme l'hypothèque, certaines assurances (mais pas toutes!) ou le remboursement de dette (qui devrait être une priorité!))

  • les dépenses discrétionnaires (tout le reste! l'épicerie, le petit café, du papier essuie-tout, les restos, le linge, les pédicures, la coiffeuse, tout!). On peut ensuite bien évaluer chaque dépenses de cette catégorie et déterminer celles qu'on peut complètement éliminer, réduire ou repenser. C'est une opportunité en or de réévaluer sa vie et de la simplifier!

Je vous invite à lire le billet des Frugalwoods pour plein d'idées pour réduire. Sinon, ouvrons la discussion ici! Comment voyez-vous cela? C'est quoi votre plus gros défi? Pensez-vous être capable d'être un peu plus économe?

Jasons!