On revient de 4 merveilleux jours au @chalet_mahingan, un spot magnifique presque au milieu de nulle part, près de Québec.

Chaque matin, ce beau garçon s'est réveillé aux premières lueurs. Je l'ai pris dans mes bras, emmitouflé dans mon chandail chaud. Je me suis coulé un petit café, j'ai enfilé mes Birks avec mes bas chauds et on est descendu au lac. Ici, seuls, dans le seul bruit que les chants des oiseaux, les ailes des abeilles et les truites qui sautent dans le lac. La petite frustration que je ressentais au levé du corps, encore au chalet, est automatiquement estompée. On s'est assis comme ça, une bonne heure. J'ai médité en le berçant doucement. Il a observé la nature en me tenant le cou. Je ne me suis pas sentie une parcelle frustrée ou dans un sentiment de manque (de sommeil, de calme, de temps seule, name it. Niette. Rien de tout ça). Juste parce qu'au lieu de me battre en restant au chalet, essayant de le recoucher, de lui demander de rester silencieux ou de me concentrer sur mon manque de sommeil, j'ai accepté le AS IS (on ne peut forcer quelqu'un à dormir) et je me suis tournée vers l'abondance : ce temps de contemplation.

Bon ok, ça aide de faire cela au bord d'un lac, mais c'est à peu près la même recette que lorsque nous sommes à la maison. Je me coule un café, je m'installe avec lui confortablement dehors sur notre divan, on se colle, il joue doucement, j'écris. Je me demande ce qui me comblera, ce que je peux créer à partir de ce moment. Je glisse vers le manque ou je me sens entière et sereine avec ce que la vie met sur ma route.

En attendant, c'est avec excitation que j'ouvre les portes de l'abonnement aux cercles de Simplicité Consciente! Yé! vous pouvez tout savoir en cliquant le lien dans la bio. Ne manquez pas ça, on commence notre voyage le 1er septembre! Qui vient ? Ça va être MÉGA DOUX!