Je rêve de voir le monde s’alléger pour mieux s’approfondir.

On me demande souvent ce que veut dire pour moi vivre simplement, et maintenant, c’est quoi, l’alchimie familiale. Pour moi, ce qui est simple, n’est pas nécessairement simpliste. Ce qui est simple, revient souvent à la racine même d’un savoir, du savoir faire, du savoir être. Ce qui est simple est généralement lié à l’essence même, à l’essentiel. Mais c’est quoi, l’essentiel?

On pourrait parler longtemps des données scientifiques. Après tout, l’histoire de la psychologie éducative démontre que les sociétés qui ont fait évoluer leur façon de percevoir et de guider l’enfant au quotidien, en lui faisant une place en tant qu’être humain entier, en lui donnant respect et bienveillance, sont des sociétés très avancées aujourd’hui. Plus de paix, moins d’inégalité sociales, meilleures consciences et actions environnementales de la part de l’ensemble des paliers de cette société.

Ainsi, à chaque génération où nous prenons conscience de notre place de leader en tant que parent auprès de notre enfant, que nous réalisons l’influence que cela peut avoir sur lui puis sur les autres qu’il côtoie, que nous faisons plus de place à l’empathie et à la compassion dans notre approche plutôt qu’une approche autoritaire et punitive, ce sont des tas de cycles de violences ordinaires que nous brisons, que nous fermons, pour ainsi donner plus d’espoir d’un monde meilleur, autant d’un pont de vue individuel, familial, social qu’environnemental.

Parce que sans empathie, cette empathie qui s’apprend dans la petite enfance, comment peut-on réellement avoir de l’empathie pour l’autre, de constater que nous sommes tous les mêmes à travers nos différences, que nous ne sommes qu’un, et pour notre planète, la seule terre mère que nous possédons et que, sans qui nous ne sommes rien?

Et pourtant…

Le monde d’aujourd’hui est un monde de distraction, de surabondance, d’excès. C’est aussi un monde de possibilités, de confort. C’est un monde dans lequel il est facile d’aller trop vite, de choisir le trop plein, et de perdre de vue un élément simple, mais central : notre essence et celle de nos enfants.

C’est pour ça que j’ai d’abord commencé par parler de notre histoire, de notre exploration de la simplicité familiale qui conjugue tant des valeurs que nous portons. Puis que j’ai plongé toujours plus profondément dans l’auto-guérison à travers la parentalité empathique et consciente et que j’y vois toute la magie opérer, même si NON ce n’est pas toujours facile. Que j’ai pris cette tournure professionnelle par passion de guider les familles vers ce retour à soi tant libérateur, pour le parent et l’enfant. Que je suis ici, maintenant, avec vous tous pour aider, avec humilité et tout mon coeur.

Et je peux dire que c’est magique. Que oui, le quotidien est beaucoup plus léger, beaucoup moins chaotique quand on se permet de dire NON à beaucoup de superflus, quand on se permet de dire OUI à tourner le regard sur soi pour mieux accompagner notre enfant.